dimanche 14 avril 2019

Portrait d'Antoine Lecourt Curé Doyen de la paroisse de Livarot

LECOURT Célestin Antoine Ferdinand, à l'état civil, est né à Saint Pierre Azif le 28 avril 1854, fils naturel de Marie Rosalie Antoinette ALLAIS. Il est légitimé 2 ans plus tard lors du mariage de sa mère avec  LECOURT Léonce Léopold Ferdinand, apprenti boucher. Cette noce a eu lieu à Saint Pierre Azif le 27 novembre 1856.

Sur le recensement de 1901 de Livarot, on constate que le curé est Jiffaux Alphonse âgé de 75 ans. Ce dernier décède en son presbytère le 12 janvier 1905 à l'âge de 79 ans. Dans l'acte de décès il est indiqué qu'il est curé de la paroisse de Livarot.

Antoine Lecourt apparaît sur le recensement de 1906 de Livarot, en qualité de curé. Plusieurs personnes logent avec lui. Georges Châtel né en 1879 à Vaucelles est Vicaire. Valentine Leveau née en 1849 à Saint Jacques est servante. Georges Menuet né en 1891 au Breuil est domestique.

Il est toujours présent sur le recensement de 1911 de Livarot en tant que curé, figure également un vicaire Edgard Tesson né en 1887 à Caen et Louise Bodin née en 1849 aux Authieux sur Calonne, elle est domestique au presbytère.

Il est décédé à l'âge de 62 ans au presbytère de Livarot, le 16 février 1917.

Avec ces informations, on peut dire qu'Antoine LECOURT fut prêtre de la paroisse de Livarot entre 1906 et 1917, mais il a peut être exercé dès 1905 à la suite du décès de son prédécesseur.

Photo de Monsieur le Curé LECOURT, date inconnue



jeudi 11 avril 2019

Humour d'un riverain de Glanville, au début des années 1980

Jacques Lalubie, lors de sa promenade numéro 14 du tome 2 de Randonnées et patrimoine en pays d'auge partage cette anecdote:

"Aboutissant à l'entrée du Val Millet, on prend encore à gauche. Le plateau s'étend à main gauche, le vallon à main droite, superbement moquetté de vert. Le GR 26 prenant par deux fois à droite, le contourne joliment, il n'y a qu'à se laisser guider. On découvre un amusant panneau de voirie : « Voie sans issue sauf riverain Roger Marcel ». Allons donc rendre visite à cet unique riverain... Il s'agit d'une charmante vieille maisonnette à colombage recouvert d'ardoise. La paix serait totale et le terme du monde atteint, si ne hurlaient deux chiens enchaînés à leur tonneau."

Sur le recensement de Glanville de 1968 figure un ROGER Marcel né en 1927 à Blonville sur Mer. Il est couvreur il vit avec son épouse et leurs enfants. Il s'agit probablement de la même personne évoquée dans le texte de Jacques Lalubie.
Il est décédé en 1986 à 58 ans.

Si un éventuel lecteur de cet article possède une éventuelle photo de ce panneau ou connait le nom des toutous, ce serait sympathique de me transmettre afin de l'intégrer ici 😄

J'ai pensé à mon oncle lors de la lecture de ce passage du livre car, notamment à cette époque, il faisait du vélo régulièrement dans ce secteur du Val Millet où se trouve une belle bosse. Je l'ai interrogé mais il n'a jamais vu ce panneau lors de ses sorties.