mardi 7 août 2012

Vieilles rues et vieilles maisons de Honfleur du XVe siècle à nos jours


Auteur : Bréard, Charles (1839-1913)
 Editeur : au siège de la Société (Honfleur)
 Éditeur : A. Satie (Honfleur)
 Date d'édition : 1900



Publications de la Société normande d'Ethnographie et d'Art populaire LE VIEUX HONFLEUR

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Avant propos de l'auteur

I-RUE, PLACES,MONUMENTS

II-QUARTIER SAINTE CATHERINE

III-QUARTIER DE L'ENCLOS

IV-QUARTIER SAINT LÉONARD



II-QUARTIER SAINTE CATHERINE

 L'historien qui veut étudier le passé d'une ville doit tout d'abord s'efforcer de connaître quel fut l'état du sol dans les premiers siècles du moyen âge, comment et à quel titre il était possédé, comment et par qui il était habité. Ces questions le plus souvent restent obscures parce que les documents ont péri. Mais on arrive néanmoins à penser que Honfleur a été, à l'origine, une faible portion du vaste domaine rural des Bertran de Roncheville et de Briquebec. Il se peut que le premier groupe des habitations se soit formé autour de l'ancienne église de Saint-Étienne fondée avant le milieu du XIe siècle. Il se peut, si l'on tient compte de cette date, que nous parcourions dans ce quartier le sol qui a formé le fond de la ville de Honfleur.


BARBEL (rue); BASSE (rue); BAVOLLE (rue); BOUDIN (rue); BOULLENGER (rue au); BOULLART (rue); BRÛLÉE (rue); BUCAILLE (rue de la); CAILLOT (ruelle); CAPUCINS (rue des); CHIENS (rue aux); CIGOGNE (ruelle de la); CIMETIÈRE (rue du); DAUPHIN (rue); DESGARCEAUX (impasse); ESTIÈVRE (ruelle); ÉTIENNE LE CHEVALLIER (rue); FORGES (rue des); FOULERIE (rue de la ); FREMONT (ruelle); FRESNES (rue des); GALOPIN (rue); GIFFARD (ruelle); GODARD (rue); GRACE (rue de); GRANDE FONTAINE (place de la); HAULT (rue de); HAUTE (rue); HOBELIN (rue de); HOMME DE BOIS (rue de l'); HÔPITAL (rue et place de l'); LADRES (rue aux); LE MERCIER (ruelle); LINGOTS (rue des); LOGETTES (rue des); MOINE VERD (rue du); NEUBOURG (rue du); NEUVE (rue); NOTRE DAME DU CORNET (rue de); NOUVEAU MONDE (rue du); ORLÉANS (rue et cours d'); PASSAGERS  (quai des); PETITE FONTAINE (place de la) ou de l'OBÉLISQUE; PETIVILLE (ruelle de); PILLOIS (ruelle au); PRÉS (rue des); PUITS (rue et place du); RAMPE (rue de la rampe); ROQUE (rue de la); SAINT ÉTIENNE (ancienne rue de); SAINT NICOL (rue de); SAINT SIMÉON (rue de); SAINTE BARBE (ruelle); SAINTE CATHERINE (place de); SAINTE CATHERINE (quai de); SIRÈNE (ruelle de la); SOREL (ruelle), TRENTE CINQ (ruelle ou allée); TRENTE SIX MARCHES (ruelle des); VARIN (rue); VASTEL (ruelle); VILLEMELIN (ruelle).



III-QUARTIER DE L'ENCLOS


 On désignait sous ce nom la ville proprement dite, l'ancienne ville enclose de murailles, séparée des faubourgs par des fossés, entourée par la mer et des retenues d'eau, Cette enceinte formait pour ainsi dire une île à laquelle on n'accédait que par des ponts.
  Nous ne reviendrons pas sur ce qui a été déjà dit à propos de ce quartier, mais il peut être intéressant d'ajouter que, dans sa vieille et étroite enceinte, il n'est pas une maison qui, en 1421-1424, n'ait d'abord été confisquée par les Anglais, ensuite occupée par eux après en avoir expulsé les habitants. Toutefois ceux-ci, contrairement à ce qui se passa dans d'autres villes, ne furent pas chassés violemment hors des murs, ils purent sortir librement et emmener leurs meubles, niais non leurs navires et leurs armures. « C'est que Henry V d'Angleterre ne tenait nullement à garder la population de Honfleur; il voulait faire de cette ville, comme de Harfleur, de Caen et de Cherbourg une colonie anglaise ». C'est là qu'il faudrait chercher la demeure des écuyers et des hommes d'armes qui occupèrent la ville pendant trente années environ. Et, en vérité, il est telle ruelle à laquelle rien ne manque pour nous rappeler ce temps; on ne serait pas trop étonné si, ouvrant la porte d'un des logis qu'elle contient, on y découvrait un archer anglais.
 En outre de ces vieilles demeures, on trouvait dans le quartier de l'enclos : trois magasins pour le dépôt, des sels, deux églises, une place d'armes, un hôpital, un manoir, des halles, une caserne, l'hôtel du gouverneur, un auditoire royal, une maison commune et des jardins qui touchaient aux murailles. Les maisons particulières y étaient en très petit nombre, aux temps passés; on n'y comptait que cinquante-trois immeubles en 1785, construits sur une superficie de trois mille toises.

 ARMES (places d'); BASSE COUR (rue de la); BOUCHERIES (rue des); BOUVIER (rue au); CAEN (porte de) ou LIEUTENANCE; FOSSÉS (rue et place et des); GEÔLE (rue de la); HALLE (rue de la); MISETTE (rue à); NOTRE DAME (rue); PETITE BOUCHERIE (rue de la); PRISON (rue de la); QUARANTAINE (quai de la); REMPARTS (rue des); SAINT ANTOINE (rue); SAINT ÉTIENNE (quai); SAINT MARTIN (place); SOURIS (rue); TOUR OU DE NOTRE DAME (quai de la); TRAVERSIÈRE (rue); VIEILLES HALLES (rue des); VILLE (rue de la);


IV-QUARTIER SAINT LÉONARD


 Au sortir de l'ancienne ville, on franchissait sur un pont le fossé d'enceinte au delà duquel s'ouvraient deux voies pour pénétrer dans le faubourg Saint-Léonard. On a déjà vu que Honfleur se composait autrefois de trois parties distinctes : Sainte-Catherine, l'Enclos et Saint-Léonard ; elles ont fini par se réunir. Ce dernier quartier s'est formé autour de l'église de laquelle il tient son nom ; il est particulièrement vaste, Son territoire faisait jadis partie de  la vicomte de Pont-Audemer; il était limité, A l'ouest, par la Claire ; il s'étendait dans la campagne qui l'environne au sud.
  C'est dans ce quartier qu'il faut placer, vers l'est, l'ancien hameau de la Rivière, dépendance de la paroisse Saint-Léonard ;  les quelques maisons qu’aujourd’hui on nomme le Poudreux en sont les vestiges, mais il est assez difficile d'indiquer la topographie de cette partie de la ville depuis que la construction de la ligne de chemin de fer en a transformé l'aspect.
  Voici les limites que l'on pouvait fixer au quartier Saint-Léonard, en l'année 1790. Les abornements étaient : à partir vers l'est du pont de la grande écluse, suivre le bord de la mer jusqu'à la municipalité de la Rivière, ensuite la grande route de Pont-Audemer jusqu'à l'ancien chemin tendant chez M. Delasalle, suivre les abornements des communes de la Rivière et de Gonneville jusqu'à la ferme du Buquet, et, de 1à, vers le sud jusqu'aux monts dits de Gonneville, les descendre et suivre, A l'ouest, le chemin du Heautre jusqu'à celui qui tend à l'abreuvoir, suivre celui de l'abreuvoir jusqu'à la rue des Buttes, puis ladite rue des Buttes et traverser le carrefour Notre-Dame jusqu'à l'encoignure vers l'ouest de la maison de M. Romain, laquelle faisait partie dudit quartier, qui était pour le surplus borné, vers le nord, par la retenue jusqu'au pont de la grande écluse.
 L'église et la paroisse de Saint-Léonard existaient au XIIe siècle. Le quartier a donc été habité très anciennement. Cependant les vieilles maisons y sont rares, cela tient aux catastrophes qui ont ruiné la ville A diverses époques. Nous n'en citerons que deux, l'incendie du 16 juillet 1562 allumé par les calvinistes et la destruction des maisons du faubourg de Saint-Léonard par le commandeur de Crillon en 1500.

ABREUVOIR (impasse de l'); BONNECHÈRE (ruelle); BOSQUET (rue); BOURDEL (rue); BUTTES (rue des); CACHIN (rue); CHARRIÈRE SAINT LÉONARD (rue); CHATS (rue aux); CHAUSSÉE (rue); COUPÉE (rue); CRUCIFIX place du); FAUCONNEAUX (chemin des); FONTAINE SAINT LÉONARD (rue de la); FONDRIS (rue des); GOSSET (rue); HAVRE NEUF (quai du); NOTRE DAME (rue de); NOTRE DAME (place ou carrefour de); PESTEL (rue); SAINT LÉONARS (place de); SAINT LÉONARD (rue de); SAINT WAAST (rue); TRIPOT (ruelle); VANNIER (rue); VASES (rue des); VILLEY (rue).

1 commentaire:

  1. Bonjour
    Merci pour votre travail. Je suis à la recherche de documents iconographie (cartes, photographies, dessins, etc.) et écrits aussi qui concernent la rue des buttes et en particulier le n° 17. disposez vous de ce type e documents ?

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